L'artiste
“CROYEZ EN VOUS-MÊME.
ÉCOUTEZ VOTRE VOIX INTÉRIEURE.
SUIVEZ VOTRE RÊVE.”
- CORNO
Armée de son diplôme de l'Université du Québec à Montréal, Corno prit la décision de faire carrière de peintre. Peu après, elle eut sa première représentation à la Galerie Clarence Gagnon à Montréal.
Vers la fin des années 80, elle était devenue la chérie des collectionneurs montréalais et comptait parmi les artistes québécois les plus recherchés. Sa réputation s'étendit au reste du Canada et elle eut des expositions à Toronto, Ottawa, Calgary et Vancouver. Ses oeuvres furent présentées au Pavillon du Québec à l'Expo 86 à Vancouver, ce qui contribua largement à son essor. À cette époque, elle était représentée par la Galerie Yves Laroche et comptait de plus en plus parmi les artistes les plus respectés au pays.
Fort de ces succès, Corno se tourna vers les États-Unis où elle fit son entrée en scène au Morgan Gallery à Boston et à l'Université de San Diego. Mais la ville de New York l'interpellait et elle y déménagea en 1992. Elle participa d’abord à des expositions de groupes et à bon nombre d'événements artistiques. Suivant dans les pas de Georgia O'Keefe et Salvador Dali, elle exposa chez Steuben Glass Gallery sur Madison Avenue à New York. Tout indiquait que le meilleur était à venir!
Le nouveau millénnaire amena Corno à la Galerie Opéra à Soho qui commença à la représenter avec enthousiasme. En quelques années seulement, elle devint la plus recherchée de leurs artistes contemporains. Ses oeuvres figurent en permanence à New York, Londres, Paris, Venise, Monaco, Hong Kong, Singapour, Séoul et Dubai.
Le succès international de Corno est enviable. Ses dichotomies fougueuses, son style nouvel expressionisme mariant des détails figuratifs minutieux et un gestuel explosif ont une résonance contemporaine audacieuse auprès de collectionneurs qui ne cessent de se renouveler, les générations se succédant les unes aux autres. Son colori tout de brillo allié à ses textures intenses et ses coups de pinceaux généreux font tout pour chatouiller l'oeil.
Ayant une source d’inspiration intarrissable à New York, le port d’attache émotionnel et symbolique de Corno demeure Montréal et le Québec. Pas étonnant de voir que les expositions de Corno s’y maintiennent à un rythme régulier avec des points marquants rendant une année plus intéressante que la précédente et laissant peu de répit à l’artiste toujours en quête de sommets à dépasser.
Ce fut le cas avec l’année 2015. En avril, Corno présenta l’événement mémorable Corno Peinture en directà la Galerie AKA. Profitant de la présence de quelques modèles masculins participant à la soirée, Corno peignit des torses d’hommes devant 300 personnes qui la voyaient peindre en public pour la première fois depuis des lunes. Sexy, provocateur,hot,la soirée qui était une levée de fonds pour la Fondation de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont eut un succès retentissant et un don d’environ 20 000 $ fut remis à la Fondation qui s’en réjouit sous l’oeil approbateur de Dominique Michel porte-parole de l’Hôpital, en présence de vedettes telles que Diane Dufresne, Geneviève Borne, Patsy Gallant, André Sauvé, Guy Corneau, son frère, et Guy Édouin, pour n’en nommer que quelques-unes. Les médias l’interviewèrent en rafale parmi lesquels on note Pénélope McQuade à son émission éponyme, Josélito Michaud, Benoit Dutrizac, et plusieurs autres aux antennes télé et radio TVA, LCN, Ici RDI, Global TV, Radio 9, 98,5 fm, NRJ, Rouge fm et CIBL.
Collaborations CORNO & LANCÔME
Documentaire Corno
"À New York, la création d’une exposition par l’artiste peintre Joanne Corno est le prétexte pour revenir sur des événements marquants de sa carrière, de son enfance à Chicoutimi jusqu’à ses succès sur la scène newyorkaise où elle réside depuis 20 ans. Cette femme infatigable de 60 ans, solitaire, passionnée, a tout sacrifié pour sa carrière. Traitée de haut par l’intelligentsia de l’art au Québec, elle s’est exilée à l'étranger pour se défaire du joug qui pesait sur elle, et s’y est bâti une carrière internationale. Aujourd’hui, elle porte un regard lucide sur son œuvre et décrit les ressorts qui lui ont permis de survivre dans la jungle de l’art contemporain."